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14/07/2013

Interview de François Hollande : la méthode Coué ne fait pas une vision pour la France

hollande.jpgL' intervention du Président de la République n' est sûrement pas de nature à rassurer les Français inquiets de la montée du chômage et des inégalités. Il ne convainc personne en répétant
que l'austérité budgétaire nous sortira de la crise, encore moins quand il affirme contre toute évidence que "la reprise est là".

Alors que tant de Français souffrent au quotidien, que beaucoup ne partent pas en vacances, il a ignoré les priorités de l'emploi, de logement, de salaires du pays. Il a beau parler d'avenir, la méthode Coué ne fait pas une vision pour la France. Pire, sur les retraites, il maintient le cap d'un allongement de la durée de cotisation, balayant d'un revers de main les objections syndicales comme celles qui viennent de son propre parti.

Quant aux conséquences à tirer de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, il assure que les moyens seront donnés à la rénovation du réseau. La plus grande vigilance sera de mise pour qu'il en soit ainsi dans la future loi d'organisation du transport ferroviaire.

pl9.jpgEnfin, pour combattre le Front national dont il dit le danger, l'appel à la discipline de la majorité ne fait pas le compte: il faut d' urgence un changement de cap politique. Nous allons continuer d'agir pour l'obtenir le plus vite possible.

Pierre Laurent secrétaire national du PCF

20/06/2013

RETRAITES : LA COLERE DE PIERRE LAURENT !

plaurentlcp.jpgLe secrétaire national du Parti communiste s’insurge après la publication des pistes préconisées par le rapport Moreau.

La réforme des retraites est le nouveau sujet de division entre le gouvernement et le Parti communiste. Invité vendredi de Parlement’air, Pierre Laurent a estimé qu’il ne fallait "rien reprendre de ce rapport".

"Je suis très en colère après la publication de ce rapport", a insisté le secrétaire national du PCF. "Ce sont les mêmes arguments, exactement la même recette que celle employée pour la réforme de 2008" (par Nicolas Sarkozy, NDLR). "Jean-Marc Ayrault ne comprend rien à la colère que va susciter ce rapport", lance-t-il. "Le problème, c’est le fossé entre les Français qui ont élu la gauche pour changer de politique et les politiques qui sont menées", dit Pierre Laurent.

REACTION DE PIERRE LAURENT SUR LES PROPOSITION DE FRANCOIS HOLLANDE

pierre laurent,pcf,retraites"Pour le président (de la République), allonger la durée de cotisations est la mesure la plus "juste". Rien de plus faux. Il n'y a aucune justice, aucune égalité, dans la poursuite du démantèlement du droit à la retraite à 60 ans, conquête historique de la gauche", écrit le secrétaire national du PCF ce jeudi.

François Hollande a ouvert la deuxième conférence sociale du quinquennat en affirmant que, s'agissant de la réforme des retraites, "prolonger la durée de cotisation (était) la mesure la plus juste à condition qu'elle soit appliquée à tous et à tous les régimes".

Pour Pierre Laurent, il s'agit d'"une erreur stratégique de calendrier et de méthode. Le rapport Moreau ne peut être une base sérieuse de négociation pour assurer l'avenir de la retraite par répartition, tant il ne prend pas en compte une dimension pourtant indispensable : l'emploi. C'est là que le bât blesse (...) dans ce défaitisme face au chômage, et dans le refus idéologique d'augmenter les salaires et de mettre à contribution les revenus financiers", a poursuivi le secrétaire national. Le co-animateur du Front de gauche appelle à "la plus large mobilisation" à l'encontre du choix de François Hollande "d'une réforme à la hussarde, en plein trêve estivale"


Rapport Moreau : Pierre Laurent (PCF) charge... par LCP

17/06/2013

Assises : la première pierre du changement posée

pcf, pierre laurent, austérité, front de gauche, jean-luc mélenchon, dominique voynet, clémentine autin, gauche au pouvoir, assises front de gauche, changement de capLes assises pour changer de cap en France et en Europe, initiées par le Front de gauche, ont constitué un « événement ». Au-delà de la nécessité d’une alternative, partagée par les forces de gauche, la stratégie a concentré les échanges.

Le débat n’aura pas été un long fleuve tranquille mais, si la stratégie diffère parfois, l’ambition « de changer de cap » a traversé le débat de l’ensemble des forces présentes, hier, à la halle Dufriche de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Les assises citoyennes, initiées par le Front de gauche, y ont réuni plus de 2 500 militants syndicaux, politiques, associatifs et citoyens.

« Comment change-t-on de cap ? »

« On n’obtiendra pas un changement de cap si on ne construit pas de majorité. Nous avons donc décidé d’aller au-delà de nous-mêmes », prévenait le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, quelques minutes avant de rejoindre la tribune pour participer à la deuxième séance plénière de l’après-midi, opportunément intitulée « Comment change-t-on de cap ? » La question ne va pas sans créer d’agitation, surtout lorsque les forces en présence n’ont pas choisi la même stratégie.

« Nous sommes en colère mais cela ne suffit pas, nous avons à la transformer en espérance », a prévenu Clémentine Autain, porte-parole de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), en déclinant sa conception de la « nouvelle période politique ». « Aujourd’hui, on ne demande pas “un peu plus” aux socialistes mais un changement de cap radical », a-t-elle lancé, évoquant l’Italie, où « toute la gauche réunie autour de Prodi » a mené « une politique qui a conduit à la désespérance ». « Nous allons incarner l’alternative », a-t-elle ajouté.

« On ne peut pas dire en même temps : “Nous voulons construire une majorité”, et dénoncer comme traîtres les gens venus débattre », a rétorqué le secrétaire national d’Europe Écologie-les Verts (EELV), Pascal Durand, dont la formation compte deux ministres au gouvernement. « L’histoire montre que, quand la gauche est divisée, c’est la droite qui gagne », a ajouté celui qui souhaiterait voir le Front de gauche en Conseil des ministres, refusant d’attendre l’arrivée au pouvoir « d’une gauche pure ». « Si nous sommes divisés, si nous ne trouvons pas quelques convergences majoritaires pour faire avancer la gauche dans une autre direction, l’extrême droite sera bénéficiaire », a renchéri Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS, s’appuyant sur l’expérience des années 1930.

Photo Olivier Coret

Une stratégie dont s’est, par ailleurs, défendu le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon : « Nous construisons une force dont nous espérons qu’elle sera politico-sociale. (…) On est obligés de combiner la conquête du pouvoir et l’insurrection citoyenne », a-t-il expliqué, estimant que « l’élément essentiel de nature à changer l’histoire, c’est l’existence du Front de gauche », et renvoyant la responsabilité de la division de la gauche au gouvernement.

Si Pascal Durand a dû affronter la bronca de la salle, Pierre Laurent a rappelé à l’ordre les militants, tout comme il l’avait fait au moment de la prise de parole de la maire de Montreuil : « Aucune manifestation de mauvaise humeur n’entamera ma détermination à poursuivre sur ce chemin (vers une nouvelle majorité politique et sociale – NDLR) », a-t-il prévenu, jugeant que « le pays attend que se reconstruise une perspective d’espoir ». « À nous de mettre au travail toutes les forces pour rendre majoritaires ces idées dans le pays et mettre en œuvre le changement auquel nous ne renoncerons jamais ». À cet égard, la journée d’hier a été « un événement en soi » du fait des forces en présence, s’est réjoui Jean-Luc Mélenchon.

Des perspectives communes se dessinent lorsque Marie-Noëlle Lienemann évoque les chantiers de la redistribution des richesses, de la réindustrialisation de la France, d’un programme de relance, de la VIe République, auxquels Pierre Laurent ajoute la « bataille pour un nouveau projet européen » et la nécessité de « remettre la main sur les ressources financières ». L’actualité brûlante des retraites a également retenu l’attention d’Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, qui a appelé les différentes formations à « contribuer à la construction des mobilisations et non pas à s’y substituer ». Car, selon la syndicaliste, la responsabilité commune des forces présentes hier est de « mettre fin à la désespérance et de permettre à chacun d’être partie prenante de la politique ».

Article publié par l'Humanité

14/06/2013

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, président du Parti de la gauche européenne et sénateur de Paris

Pierre-Laurentrfi.jpg«L'hémorragie d'emplois et l'hémorragie industrielle continuent, il faut une mobilisation générale du pays pour lutter contre la situation actuelle. Nous allons réunir des assises auxquelles vont venir beaucoup de forces sociales, syndicales, les forces du Front de gauche, les écologistes qui sont au gouvernement, la gauche du parti socialiste, pour créer un sursaut, un élan nouveau.»

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, président du Parti de la gauche européenne et sénateur de Paris est l'invité matin de RFI. Suppressions d'emplois, plans sociaux, la réforme des retraites, sont des thèmes qu'il aborde au micro de Frédéric Rivière.

12/06/2013

Télévision grecque : "Nouveau coup de poignard"

telegrecque.jpgAu prétexte de coupes budgétaires drastiques, le gouvernement grec conservateur d'Antonis Samaras a ordonné par décret la fermeture sine die de toutes les chaînes de télévision publique nationale.

Hier, subitement, les écrans de la télévision grecque sont devenus noirs. Les 2656 salariés, qui résistaient au projet d'abrogation de convention collective, sont ainsi précipités à la porte. Ils ont occupé hier soir les bureaux du groupe.

Ces mesures d'austérité qui interviennent quelques jours après que le premier ministre ait affirmé "avoir corrigé les erreurs du FMI" sont de fait une atteinte en règle au pluralisme et à la démocratie. Cette décision est d'une gravité extrême et montre avec quels autoritarisme et déni démocratique l'austérité s'abat sur le peuple grec.

Au nom du PCF et du PGE, je tiens à affirmer mon soutien aux salariés des chaînes publiques, ainsi qu'aux forces sociales et aux démocrates et progressistes qui se mobilisent contre ce nouveau coup de poignard contre la Grèce.

laurent.jpgLe PCF et ses partenaires du Front de gauche soutiennent l’occupation du siège de l’ERT par ses salariés.

Pierre Laurent, secrétaire national du Pcf

05/06/2013

Pierre Laurent: "Nous ferons le choix en automne de nos listes pour les municipales"

Pierre Laurent et Pascal Savoldelli, respectivement secrétaire national et chargé des élections au PCF, ont tenu une conférence de presse, hier, pour réaffirmer leur démarche de rassemblement en vue d’un changement de cap.

« Rien n’est plus important, ni plus urgent que de travailler à rassembler les forces qui vont permettre un changement de cap de la politique nationale », a réaffirmé le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, hier, à l’occasion d’une conférence de presse. Dans une « situation alarmante » où « l’apathie du gouvernement » semble « invraisemblable », cet objectif se décline à tous les niveaux, a expliqué le dirigeant communiste.

Altersummit et Assises

À l’échelle européenne, alors que la Commission a livré la semaine dernière ses « catastrophiques » recommandations, Pierre Laurent, évoquant l’Altersummit de cette fin de semaine à Athènes, a noté que « des convergences nouvelles sont en train de se construire ». Au plan national, le rassemblement pour une autre politique prend également forme avec les Assises citoyennes du 16 juin, à Montreuil. Elles s’annoncent, selon le sénateur de Paris, comme « un événement politique de très grande portée » avec la venue confirmée de dirigeants d’Europe Écologie-les Verts, de Gauche avenir, de syndicats, d’associations. Pour preuve, « on visait la participation de 1 000 représentants, on sait désormais qu’on sera plus de 1 500, voire 2 000 », a-t-il affirmé.

Contre la droite et l'austérité

C’est cette même dynamique que le PCF espère voir se décliner au niveau municipal. Après son conseil national extraordinaire des 25 et 26 mai consacré aux élections, l’intention au siège du PCF, hier, était pédagogique : tenter de faire comprendre que les élections de 2014 ne se résument pas au seul choix des listes. Outre l’ambition d’empêcher des conquêtes de la droite et de l’extrême droite, « l’objectif est de permettre que soient élues dans un maximum de commune des majorités de gauche capables de mettre en œuvre des politiques publiques ambitieuses », a de nouveau dit Pierre Laurent. Le PCF entend s’appuyer sur « une construction nouvelle » du rassemblement qui permette « l’irruption des citoyens sur la scène politique », a expliqué à son tour Pascal Savoldelli, en charge des élections au PCF.

Rapport de forces

Quant aux frictions qui traversent le Front gauche, singulièrement entre le PCF et le Parti de gauche, Pierre Laurent a estimé que ni le débat ni le rapport de forces au plan local n’étaient « figés ». Il a tout de même souhaité que les « annonces unilatérales de listes s’arrêtent », mais s’est voulu rassurant : « Le Front de gauche n’est ni en difficulté ni en danger », a déclaré le secrétaire national, qui retrouvera ce soir le coprésident du PG, Jean-Luc Mélenchon, à Rennes, pour un meeting contre la finance et l’austérité.

18/05/2013

Pierre Laurent a achevé sa visite au Brésil, aux côtés de Dilma Rousseff et Lula

dimapl.jpgLa délégation du PCF conduite par Pierre Laurent, sénateur, secrétaire national du PCF et président du PGE, achève sa visite de 4 jours au Brésil ponctuée par 3 étapes (Sao Paulo, Porto Alegre et Brasilia) et une série de rencontres avec les plus hautes instances du pays, la présidence du PT, le secrétariat général du PCdoB, la mairie de Sao Paulo et le gouverneur de l'État de Rio Grande do Sul.

A Porto Alegre, Pierre Laurent a participé, mardi 13 mai, au meeting sur les enjeux internationaux et la politique étrangère du Brésil, organisé par le PT à l'occasion du 10e anniversaire de l'arrivée au pouvoir du PT aux côtés de la présidente Dilma Rousseff, de l'ancien président Luiz Iniacio Lula da Silva, de plusieurs ministres, députés et sénateurs, de Tarso Genro, gouverneur de l'État de Rio Grande do Sul, de Rui Falcao, président du PT, et de représentants des partis de la coalition gouvernementale dirigée par madame Rousseff (PCdoB, PMDB, PSB).

L'ancien président est revenu dans son allocution sur les progrès réalisés dans le pays en 10 ans marqués par des avancées sociales et de développement économique permettant aujourd'hui de mieux préserver le Brésil des conséquences de la crise mondiale. « Sans le PT, le Brésil ne serait pas le même aujourd'hui » a-t-il résumé en rendant hommage à l'action poursuivie maintenant par la présidente Rousseff pour consolider dans un même mouvement le marché intérieur et développer le commerce extérieur du Brésil dans le cadre de relations de coopérations et d'échanges respectueuses et mutuellement avantageuses avec les pays du Mercosur, les États de l'UNASUR et de la CELAC, avec les BRICS, et avec le continent africain.

Depuis son accession au pouvoir, le PT a permis au Brésil de résister aux pressions du FMI, d'améliorer la redistribution des richesses par une politique salariale forte, d'engager une politique de l'emploi et une politique sociale permettant de sortir chaque année un million de Brésiliens de la pauvreté. Plaidant pour des dynamiques de coopérations multilatérales, la chef de l'État s'est félicitée de l'élection d'un Brésilien à la tête de l'OMC dont le Brésil veut contribuer à faire évoluer le rôle, présidence qui vient s'ajouter à celle également brésilienne de la FAO.

Communiqué du Parti communiste français, Brasilia, le 16 mai 2013.